Syndrome Hashimoto : 

Solutions naturelles pour soutenir votre thyroïde

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Le syndrome d’Hashimoto, de son vrai nom thyroïdite d’Hashimoto, est une pathologie courante de la thyroïde qui touche en particulier les femmes. Les symptômes de cette maladie sont nombreux et variés : fatigue, prise de poids, constipation, peau sèche, ou encore dépression. Oui, ce syndrome d’Hashimoto a de quoi mener la vie dure !

Et si on ne fait rien, la thyroïdite d’Hashimoto peut entraîner des complications. Si vous en souffrez, un suivi médical est donc primordial. En complément,  la naturopathie peut aider à soulager les symptômes et à soutenir votre thyroïde. 

Dans cet article, je vous invite à mieux comprendre ce “syndrome”, mais pas que ! Vous découvrirez les solutions naturelles qui existent pour agir efficacement sur l’inflammation. Objectif : soutenir la santé de votre thyroïde de manière naturelle.

Le syndrome d’Hashimoto, c’est quoi ?

La thyroïdite d’Hashimoto est une hypothyroïdie

L’hypothyroïdie est une pathologie qui se manifeste par une insuffisance de production d’hormones thyroïdiennes (sécrétées par la glande thyroïde). Cette insuffisance entraîne un état d’hypométabolisme, c’est-à-dire un ralentissement du métabolisme de base et des fonctions vitales de l’organisme. Il existe différentes formes d’hypothyroïdie, mais elles partagent des symptômes similaires :  

  • Fatigue
  • Prise de poids
  • Peau sèche
  • Sensibilité au froid
  • Constipation
  • Chute de cheveux
  • Règles irrégulières
  • Troubles du sommeil
  • Troubles de la concentration

La thyroïdite d’Hashimoto : une maladie auto-immune

Le syndrome d’Hashimoto représente environ 50% des cas d’hypothyroïdies.

Il est le résultat d’une réaction auto-immune. Le système immunitaire s’attaque aux cellules de la thyroïde, les considérant comme des intrus.

Problème : cette agression auto-immune entraîne une destruction progressive et indolore du tissu thyroïdien. 

Résultat :  la production d’hormones thyroïdiennes affectant, entre autres, notre fréquence cardiaque, l’état de la peau, la croissance et la fertilité, diminue progressivement.

Comment savoir si une hypothyroïdie est d’origine auto-immune ?

Pour identifier l’origine auto-immune d’une hypothyroïdie, il suffit d’effectuer un dosage sanguin des anticorps anti-TPO et anti-TG, en complément des tests sanguins conventionnels évaluant les taux d’hormones thyroïdiennes (TSH, T4L, T3L). Tout cela permettra de diagnostiquer la pathologie.

En effet, la présence d’anticorps anti-thyroperoxydase (anti-TPO) et anti-thyroglobuline (anti-TG) indique que l’hypothyroïdie est due à une réaction auto-immune du corps, contre la thyroïde.

L’hyperperméabilité intestinale, la principale cause

Mais comment expliquer cette réaction auto-immune ?

C’est l’hyperperméabilité intestinale qui en est la cause principale. 

La fonction de la barrière intestinale est d’assurer l’entrée des nutriments et d’empêcher la pénétration des agents pathogènes. Lorsque la muqueuse intestinale est altérée et enflammée, le phénomène d’hyperperméabilité intestinale (ou leaky Gut Syndrome) s’installe. Il se produit alors, à l’inverse, une malabsorption des micronutriments et une pénétration facile des agents pathogènes. 

Cela peut entraîner une inflammation chronique et une réponse immunitaire anarchique qui aboutit à toutes sortes de problématiques, selon le terrain de la personne : infections, allergies ou intolérances, pathologies (digestives, métaboliques, cutanées, auto-immunes…)..  

Rassurez-vous, 2 actions majeures peuvent être envisagées pour tenter de diminuer cette réaction immunitaire et soulager cette inflammation.

Action 1 : renforcer sa barrière intestinale

Pour réduire l’attaque des anticorps, il est essentiel de renforcer la barrière intestinale. Pour cela, il est primordial de revoir votre hygiène de vie et de limiter au maximum la consommation de certains aliments (le temps de la réparation).

D’un autre côté, certains compléments alimentaires peuvent aider à traiter l’inflammation, à cicatriser et rétablir l’équilibre intestinal.

En cas d’inflammation, faites vous accompagner par une naturopathe pour élaborer une stratégie adaptée qui restaurera votre barrière intestinale.

Action 2 : vérifier ses besoins en iode et cofacteurs

Et oui, si on veut assurer le bon fonctionnement de votre thyroïde, il faut vérifier vos besoins en iode et en cofacteurs (sélénium, vitamines, fer, magnésium…). Ces éléments contribuent, en effet, au fonctionnement normal de la thyroïde.

Pour certains nutriments, optez pour des dosages personnalisés en laboratoire pour éviter une supplémentation excessive d’iode et de sélénium, pouvant avoir des effets délétères.

En combinant ces 2 actions, il est possible de soutenir activement la santé de votre thyroïde et de soulager les symptômes de la thyroïdite d’Hashimoto.

Comment soulager votre syndrome d’Hashimoto grâce à la naturopathie ?

L’alimentation joue un rôle crucial dans notre santé globale, y compris dans la santé de la thyroïde. Ici, deux catégories d’aliments entrent en jeu : les produits laitiers et les céréales à gluten.

Limiter les produits laitiers

“Les produits laitiers sont nos amis pour la vie”, mais pas en cas d’hypothyroïdie ! 

Ils sont connus pour leur capacité à favoriser l’inflammation des tissus, un élément particulièrement problématique dans le cas de maladies auto-immunes, dont la thyroïdite d’Hashimoto. En réduisant votre consommation de produits laitiers, vous atténuez l’inflammation et soulagez les symptômes associés.

Éviter le gluten

On retrouve le gluten dans les céréales comme le blé, le seigle, l’épeautre, l’avoine et l’orge. Il est de plus en plus décrié de nos jours, et pour cause : le gluten affecte la perméabilité intestinale.

L’augmentation de la perméabilité de la paroi intestinale peut déclencher des réactions immunitaires, y compris celles dirigées contre la thyroïde. Si vous êtes concerné par le syndrome d’Hashimoto, je vous conseille d’opter pour un régime sans gluten, le temps de restaurer la barrière intestinale, puis de limiter sa consommation.

Prendre de la vitamine D

Passons maintenant à des conseils en micronutrition. La vitamine D est un nutriment essentiel dans la régulation de l’inflammation et du système immunitaire. On la retrouve naturellement dans les poissons gras et l’huile de foie de morue…mais on en bénéficie aussi lorsqu’on s’expose au soleil !

Un taux bas de vitamine D est souvent observé chez les personnes souffrant de maladies auto-immunes, c’est pourquoi, il est recommandé d’en prendre en complément. Effectuez tout d’abord un dosage en laboratoire pour vous supplémenter correctement. 

Une supplémentation en vitamine D vous aidera à réduire votre carence et donc à diminuer votre état inflammatoire, associé à la thyroïdite d’Hashimoto.

Consommer du sélénium

Le sélénium est un minéral essentiel dans la santé thyroïdienne. Il neutralise, entre autres, les radicaux libres produits lors de la fabrication des hormones thyroïdiennes. 

Un apport adéquat en sélénium vous permettra de réduire l’inflammation et à soutenir votre fonction thyroïdienne. 

Vous trouverez du sélénium dans : 

  • Les noix du Brésil (source principale)
  • Les fruits de mer
  • Les poissons
  • Les abats
  • Les graines de sésame
  • Les céréales complètes.

Pour conclure

Vous voilà maintenant incollables sur le syndrome d’Hashimoto. Si vous en souffrez, sachez que ce n’est pas une fatalité. Des solutions existent. Faites-vous suivre régulièrement par votre médecin généraliste ou endocrinologue et en parallèle, optez pour des actions naturelles pour réparer en douceur votre barrière intestinale et diminuer votre inflammation. Avec une alimentation et des compléments adaptés, vous pourrez agir efficacement sur votre santé thyroïdienne.

Vous êtes concerné par cette pathologie ? Je suis Adeline, naturopathe de profession spécialisée dans l’hypothyroïdie. Je vous accompagne dans la mise en place d’une stratégie globale  adaptée à votre terrain.  Et si on échangeait sur votre problématique ?

*Ces conseils ne remplacent pas votre suivi médical ni l’avis d’un médecin. Consultez toujours un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté à votre situation.